Biographie
Yann Arthus-Bertrand, né le 13 mars 1946 à Paris, est un photographe, reporter, réalisateur et écologiste français. Il préside la fondation GoodPlanet.
Son livre La Terre vue du ciel, paru pour la première fois en 1999 et dont a été tiré un documentaire du même nom en 2004, est un best-seller mondial.
Yann Arthus-Bertrand est né le 13 mars 1946 dans la famille de médaillistes-joailliers, la maison Arthus-Bertrand, fondée au xixe siècle par Claude Arthus-Bertrand et Michel-Ange Marion.
En 1963, âgé de 17 ans, il devient assistant réalisateur puis acteur de cinéma. Il joue entre autres aux côtés de Michèle Morgan dans Dis-moi qui tuer d'Étienne Périer en 1965 et dans OSS 117 prend des vacances de Pierre Kalfon en 1970.
En 1967, il abandonne le cinéma et travaille au parc animalier du château de Saint-Augustin, à Château-sur-Allier3, dans l'Allier.
En 1976, âgé de 30 ans, il part avec son épouse Anne vivre au Kenya dans le parc national Massaï Mara pour étudier le comportement d'une famille de lions qu'il photographie chaque jour pendant trois ans.
Pierre Pfeffer a été le directeur de thèse de Anne et de Yann Arthus-Bertrand pour son étude des lions du Massaï Mara.
Parallèlement, il est pilote de montgolfière. C'est à ce moment qu'il découvre la terre vue du ciel et qu'il s'initie à la photographie aérienne.
En 1981, de retour en France, il publie le livre de photos Lions en 1983 et devient journaliste, reporter, photographe international spécialisé dans les grands reportages d'aventure, de sport, de nature, d'animaux et dans la photographie aérienne pour National Geographic, Figaro Magazine, Paris Match et Géo. Il couvre dix rallyes Paris-Dakar, et échappe par chance à la mort le 14 janvier 1986 en cédant sa place à Daniel Balavoine dans un hélicoptère qui s'écrasera quelques heures plus tardN 1, réalise chaque année le livre du tournoi de Roland-Garros et photographie le salon de l'agriculture annuel de Paris. Il réalise également un reportage sur Dian Fossey et ses gorilles des montagnes au Rwanda.
Il se lance aussi dans des travaux plus personnels, traitant notamment de la relation entre l'homme et l'animal, aboutissant sur la publication des livres Chevaux et Bestiaux.
En 1991, il crée l'agence Altitude, première agence de presse et banque d'images de photographie aérienne dans le monde.
Le Cœur de Voh en Nouvelle-Calédonie apparait en couverture de La Terre vue du ciel
En 1994, avec le parrainage de l'Unesco, Yann Arthus-Bertrand entreprend de faire l'inventaire des plus beaux paysages du monde vus du ciel. Ce projet, intitulé La Terre vue du ciel, a comme credo : « Témoigner de la beauté du monde et tenter de protéger la Terre ». Il donnera naissance au livre du même nom, phénomène de l'édition, avec plus de 4,2 millions d'exemplaires vendus en 27 langues. En l'an 2000, aucun musée ne voulant exposer ses photographies, il invite les expositions de photographies dans la rue. La première, installée notamment sur les grilles du jardin du Luxembourg à Paris, ainsi qu'à Lyon, Rouen et Montréal, a été vue depuis dans une centaine de pays par plus de 200 millions de visiteurs.
Dans le même esprit, il publie, aux éditions de La Martinière, Vu du ciel - quand les hommes s'engagent pour la nature, l'Algérie vue du ciel ou encore Paris vu du ciel.
Il est, avec Lucien Clergue, l'un des deux photographes élus à l'Académie des Beaux-Arts, en 2006, à l'occasion de la création d'une nouvelle section consacrée à la photographie.
Le 1er juillet 2005, il crée la fondation reconnue d'utilité publique GoodPlanet et met en place Action carbone, un programme destiné à compenser les émissions de gaz à effet de serre engendrées par ses propres activités photographiques aériennes. Ce programme s'est ensuite étendu pour accompagner le public et les entreprises dans la réduction de leur impact sur le climat en finançant des projets sur les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et la lutte contre la déforestation.
La fondation GoodPlanet a pour mission de sensibiliser et éduquer le public à la protection de l’environnement. Elle incite à un mode de vie plus respectueux de la Terre et de ses habitants. Elle propose des solutions réalistes et optimistes et encourage chaque individu à s’engager pour la planète en s’appuyant sur une série de programmes pour « mettre l’écologie au cœur des consciences ».