Monstres assoiffés de sang, maraudeuses féroces, lâches prédatrices à la silhouette ingrate et au ricanement glaçant, ne méritent aucune sympathie. Que d’anomies ! Que de mauvaises langues ! Pourtant ces charognards avec les vautours, grands spécialistes de l’équarrissage, oeuvrent efficacement à débarrasser nos campagnes des carcasses en putréfaction, dangereux vecteur d'épidémies.

Dans leur 'société' matriarcale, dominée par les femelles, les males sont invités à partager la vie du clan, mais en dehors de la tanière. Lors des festins, les meilleurs morceaux reviennent aux individus les mieux placés dans la hiérarchie et aux petits qui se développent très vite. Pas si éloignées de l'homme, ces hyènes qui en sont les victimes en dernière analyse. Un homme à l'oeil indifférent qui les voit gésir aux bords des routes écrabouillées le plus souvent. Poussant même en des bleds, sa rage exterminatrice dans des expéditions punitives quand elles osent s'attaquer aux animaux domestiques.

Enfin quoi de mieux, hyène chérie qu'un timbre à ta gloire ou plutôt à ta survie pour prendre la mesure des dégâts. Et à voir encore comment les autorités s'impliquent dans ta protection, on peut nourrir quelques espoirs.

Du : 01-09-2007
Auteur : Achour Oufella