50ème anniversaire de la Journée de l'émigration



50ème anniversaire de la Journée de l'émigration

A peine sortie de la bourde qui l’a vue le 19 septembre dernier illustrer l’enveloppe Premier Jour du timbre consacré à Benyoucef Benkhedda par la couverture de l’hebdomadaire américain Time Magazine expurgée du titre, voilà qu’Algérie Poste vient encore une fois de mettre le pied dans le plat.

La célébration de la journée nationale de l’émigration, qui coïncide cette année avec le 50ème anniversaire des manifestations pacifiques du 17 octobre 1961 à Paris, durant lesquelles de nombreux Algériens furent massacrés, a été l’occasion pour elle d’émettre un commémoratif d’une valeur de 15 DA (tarif intérieur) ainsi légendé : « 50ème anniversaire de la journée de l’émigration ».

Ce timbre-poste censé rappeler à notre souvenir la sanglante répression de ces manifestations porte malheureusement une légende erronée aussi bien en arabe qu’en français. En effet, le cinquantenaire concerne ce tragique événement et non la Journée nationale de l’émigration qui ne fut instaurée qu’en …1968 ! Dommage pour la vérité historique !

Commentaire de Med Achour ALI AHMED (AIJP)
Lieu de notre mémoire, le timbre fait partie de notre patrimoine.

Grand voyageur au long cours, nous devons faire en sorte qu’il transmette dignement la meilleure image de notre pays, de son histoire séculaire et de sa riche culture tout en reflétant par son dessin ce que nous avons de meilleur dans le domaine des arts graphiques.

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Le constat est alarmant : un service philatélique délité qui, d’émission en émission, à coups de plagiats éhontés et de bourdes interminables fait du timbre algérien la risée des philatélistes étrangers.

Une tutelle laxiste et des philatélistes démissionnaires.

Le timbre algérien pâtit non seulement de l’incompétence de la plupart de ceux qui sont chargés de le produire mais également du silence complice des philatélistes concernés au premier chef.

Du : 20-10-2011
Auteur : Mohamed Achour Ali Ahmed