
Barbe d'épi : la ténuité piquante
Il faudrait bien un jour ramener de l’ordre dans les esprits des collectionneurs, des négociants et des autres utilisateurs et donner en même temps à ce duo de vignettes, un cadre de légitimité. Le millésime 2010 identifié par le catalogue comme étant celui des vignettes, tient à la fois d’une fiction et d’un expédient. Il est fréquent que des pièces témoignent, à preuve cette lettre postée le 21/01/2001, taxée le 24/01/2001 au moyen d’un de ces timbres, pour insuffisance d’affranchissement. Ou, a fortiori ce communiqué officiel et tranchant, de la Direction d’Algérie-poste daté au soir du jeudi 30/04/2007, à l’ensemble de ses structures, qui scelle théoriquement leur sort, celui du retrait définitif.
La complexité du fonctionnement des recueils de cotation peut donner le sentiment à certains utilisateurs qu’il reste loin de leurs préoccupations. Des reproches dont on peut débattre et qui ont en partie été débattus dans les microcosmes philatéliques. Et comme tout tourne, dans cette séquence autour de la notion temps, tarif, le dernier enseignement concerne la valeur de ces timbres taxe qui sont quasi inconnus, rares, surtout sous cotés... avec de rares vendeurs.
Du : 08-03-2025
Auteur : Achour Oufella