Barbe d'épi : la ténuité piquante



Barbe d'épi : la ténuité piquante

J’ai quelque raison de me souvenir avoir publicisé la teneur de ces variétés de timbres taxe, deux de mes propres découvertes, par un post sur “http://xn--philatliedz-gbb.formactif.com/’’. C’était avant leur publication sur le prestigieux catalogue de cotation “Yvert & Tellier’’ sous les numéros 75 et 76. Alors que d’aucun n’aura vu dans ce référencement, un calcul d’opportunité et une considération d’intérêt. L’information s’était retrouvée vite relayée puis appropriée en cours de route. Pour finalement, être exploitée dans un prêt-à-porter de mauvaise qualité, qui n’aura pas coûté beaucoup d’efforts. Une classification qui reste pour le moins hasardeuse, chargeant en premier chef, l’impureté de la source.

Il faudrait bien un jour ramener de l’ordre dans les esprits des collectionneurs, des négociants et des autres utilisateurs et donner en même temps à ce duo de vignettes, un cadre de légitimité. Le millésime 2010 identifié par le catalogue comme étant celui des vignettes, tient à la fois d’une fiction et d’un expédient. Il est fréquent que des pièces témoignent, à preuve cette lettre postée le 21/01/2001, taxée le 24/01/2001 au moyen d’un de ces timbres, pour insuffisance d’affranchissement. Ou, a fortiori ce communiqué officiel et tranchant, de la Direction d’Algérie-poste daté au soir du jeudi 30/04/2007, à l’ensemble de ses structures, qui scelle théoriquement leur sort, celui du retrait définitif.

La complexité du fonctionnement des recueils de cotation peut donner le sentiment à certains utilisateurs qu’il reste loin de leurs préoccupations. Des reproches dont on peut débattre et qui ont en partie été débattus dans les microcosmes philatéliques. Et comme tout tourne, dans cette séquence autour de la notion temps, tarif, le dernier enseignement concerne la valeur de ces timbres taxe qui sont quasi inconnus, rares, surtout sous cotés... avec de rares vendeurs.

Du : 08-03-2025
Auteur : Achour Oufella