Carte Maximum

Carte Maximum



Un peu de lecture

Inauguration du monumentde l’Emir Abd El Kader à Cacherou
Cacherou (Sidi Kada) est un Centre créé en 1874 dans le département d'Oran arrondissement de Mascara
Le 15 Octobre 1949 : Le Gouverneur-général de l'Algérie, Naegelen, inaugure, sur le plateau de Cacherou, un monument à la mémoire de l'Emir Abd El Kader, sur la stèle est inscrit cette phrase prononcée par l'Émir :
« Si les musulmans et les chrétiens me prêtaient l'oreille, je ferais cesser leurs divergences et ils deviendraient frères à l'intérieur et à l'extérieur».
L'Emir AbdelKader(1808 - 1883)
Né en 1808 à Guetna de Oued El-Hammam (Ouest de Mascara) dans une famhile de la tribu des Hachem établie dans la plaine de l'Eghris. Abdelkader fils de Mahieddine reçut une éducation solide. Très tôt initié aux sciences modernes, il fait ses études à Arzew et à Oran, et effectue son premier voyage en Tunisie, en Egypte puis à la Mecque et à Médin en 1826.
Le 21 Novembre 1832, les tribus réunies à Ersebia le proclament Emir à l’àge de 24 ans.
Stratège militaire d’une grande intelligence, homme d'Etat doué d’un sens d’organisation inné et fin lettré à la vaste culture scientifique et religieuse, l’Emir Abdelkader a laissé dans l’histoire de l’Algérie une empreinte indélébile.
Stratège militaire, il lance l’appel au Djihad dès 1830, dirige la résistance à partir de Mascara sa capitale. Il défait les troupes françaises et oblige an 1834 le général
Desmichels à signer un traité qui reconnaît son autorité, Après l’offensive coloniale contre Mascara et Tlemcen an 1836, Il déplace sa capitale à Tagdemt. Une année après, ayant renforcé ses positions, il conclut le traité de la Tafna avec le Maréchal Bugeaud (30 Mai 1837) et s’atèle à la fondation d’un Etat capable de réaliser l’unité de la Nation et de chasser l’envahisseur, Il rassemble sous sa bannière les tribus de l’Oranie, du Sud, de l’Est et de Kabylie qui se placent sous la direction de son Etat qui contrôle désormais les deux tiers de l’Algérie.
Homme d’Etat, il organise le territoire an khalifas (Mascara, Médéa, Miliana, Tlemcen, Zïbans, Medjana) disposant de 59.000 combattants. Au cours de cette période, il lance un vaste programme de développement urbain, économique et administratif. frappe la monnaie et ouvre de nombreux atelïers industriels dont les fabriques d’armement.
Devant la poussée de l’ennemi, servi par des moyens colossaux, l’Emir concède Médéa, Tagdemt, Saïda et Tlemcen et, malgré quelques percées dans la Mitidja, et le Chlef, il recule vers le Dahra. Il reprend cependant l’offensive dans l’Ouarsenis, en Kabylie et dans le Sud (Djebel Amour), contrecarré dans ses projets par le Sultan du Maroc qui lance contre lui ses troupes.
Emprisonné au Fort Lamarque à Toulon jusqu’en Avril 1848. à Pau jusqu’en Novembre 1848, et à Amboise jusqu’en Octobre 1852, il quitte la France an 1852. Il meurt à Damas an 1883 après 17 ans de combat et 36 ans d’exil.
Homme de grande culture, il a écrit de nombreux poèmes mystiques ainsi que la fameuse «Rissala» ou «Rappel à l’intelligent, avis à l’indifférent» réflexion philosophique, économique, historique et ethnographique d’un grand intérêt.
Ses écrits mystiques ont été publiés à Alger sous le titre générique «El-Mawaqïf».
Maréchal BUGEAUD (1958 - 1960)
Bugeaud, marquis de la Piconnerie, est né en 1784. Il entre modestement dans l'armée, simple caporal en 1805 ; il est fait Lieutenant par Napoléon le 21 décembre 1806. C'est au cours de la campagne d'Espagne qu'il obtient son quatrième galon. Après la période troublée de la Restauration, il est finalement licencié par la deuxième restauration et rentre dans ses terres.
Il reprend de l'activité lors des journées de 1830. Elu député en 1831, il reprend cependant du service au 56ème de ligne. En 1836, il part en Algérie pour stabiliser la situation et remporte la victoire de Sikkak sur Abd-El-Kader.
Nommé Gouverneur Général de l'Algérie en décembre 1840, il se lance dans la colonisation de l'Algérie. Elevé à la dignité de Maréchal de France, il remporte en 1844 une victoire sur les Marocains et est fait duc d'Isly.
En 1847, la Kabylie et Abd-El-Kader sont soumis, mais Bugeaud doit s'incliner devant la Révolution de 1848. Nommé par Napoléon III commandant de l'Armée des Alpes, il meurt du choléra en 1849.