Non dentelé
Un peu de lecture
Industrie et mines
Industrie
L’Etat algérien s’est doté d’un véritable instrument de développement économique par la création, en 1963, de la société nationale Sonatrach chargée de la recherche, de la production, du transport, de la transformation et de la commercialisation des hydrocarbures.
Le champ d’action de cet organisme embrasse tous les secteurs économiques liés directement ou indirectement aux hydrocarbures. Dans le domaine de la recherche, la Sonatrach se classe actuellement, avec plus de cinquante pour cent des permis, au premier rang des sociétés de recherche opérant en Algérie ; elle ne néglige pas pour autant le transport et, dès sa création, elle a entrepris la construction de l’oléoduc de Haoud El Hamra à Arzew.
Cette réalisation lui permet d’assurer plus de la moitié de l’évacuation du pétrole brut en Algérie. En le commercialisant hors du marché algérien et à travers le monde, la Sonatrach a affirmé la politique de notre gouvernement d’assurer directement l’exploitation de ses ressources naturelles. L’insertion des hydrocarbures dans le processus d’industrialisation de l’Algérie est réalisée progressivement, d’une part, par la mise à la disposition des industries d’une source d’énergie et, d’autre part, par la création de complexes de transformation des hydrocarbures.
Les centres d’Arzew, à l’Ouest, et de Skikda et d’Annaba, à l’Est, ont été choisis pour être promus rapidement en pôles industriels pétrochimiques de standing international. L’unité d’ammoniac d’Arzew commencera à fonctionner en 1969. Une raffinerie d’une capacité de 2,5 millions de tonnes sera construite dans ce même centre. Un complexe d’engrais phosphatés est prévu à Annaba. A Skikda seront édifiées une raffinerie, une usine de liquéfaction, une usine de phosphore et une usine de matière plastique.
En même temps que le pétrole, une autre source d’énergie, le gaz, dont l’Algérie recèle d’importants gisements, est utilisée par la Sonatrach pour donner naissance à des industries dérivées ou associées à de grands projets industriels tels que l’usine de sidérurgie, l’usine d’engrais phosphatés et l’usine de liquéfaction de Skikda qui traitera le gaz naturel.
Mines
En mai 1966, le gouvernement algérien procédait à la nationalisation des mines dont la gestion fut confiée à la Société nationale de recherche et d’exploration minières (SONAREM).
En collaboration avec des pays amis et dans le cadre des accords de coopération, de vastes programmes ont été tracés en vue de promouvoir les recherches, diversifier la production et reconvertir les mines en voie d’épuisement.
Entrepris depuis 1964, ces travaux ont abouti, à ce jour, à la mise en évidence de gisements de fer, de plomb, de zinc, de cuivre, de mercure, de kaolin…
Après leur découverte et en vue de leur exploitation, ces gisements font l’objet d’études technico-économiques menées parallèlement aux essais de traitement.
Aujourd’hui, la SONAREM exploite 21 mines et carrières. En 1968, le tonnage total commercialisé sera de plus de 4 757 500 tonnes de minerai et 20 000 m2 de marbre. La SONAREM joue un rôle économique important dans l’industrialisation de l’Algérie.
Sur le marché du travail, le secteur minier emploie 9 000 personnes.