Enveloppe premier jour (FDC)

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Un peu de lecture

Costumes algériens
Dans la richesse de sa diversité, le costume traditionnel algérien se distingue en premier chez l’Algérois par la forme élégante de son seroual. Retenu par des boutons de fil d’or, ce pantalon qui recouvre la moitié du mollet est souvent rehaussé de broderies.
Le h’zam (ceinture), long de plusieurs mètres, s’enroule plusieurs fois autour de la taille. Le buste est serré dans un gilet de velours ouvragé ou de soie brodée et les pieds sont chaussés de babouches de cuir.
Plus au sud, dans les Hauts Plateaux, aux confins du Sahara, se situe le djebel Amour. Du fait de l’isolement géographique, le vêtement a su garder son originalité première. Les femmes continuent de revêtir le péplum. Ce vêtement antique drapé est accroché grâce à une paire de fibules en argent, ajourés et cernés de dentelure.
A la base de cette b’zima à la forme triangulaire, l’ardillon. Généralement, ce bijou soutient des talismans appelés hrouz. Au-dessus du péplum, les femmes revêtent une mante tissée dans la laine ou le coton. Les bijoux ornant la tête ont une place de choix dans cette région du Sud.
Les tribus aurassiennes ont repoussé par la même occasion toute influence vestimentaire. Le péplum à fibules que portent les femmes de cette région en est le meilleur témoin. Elhaf des femmes chaouies a traversé le temps sans aucune résistance avec cependant une seule variante : le tissu. Les femmes ont abandonné les laines tissées héritées de l’ère antique pour tomber sous le charme et la douceur du coton.
Le burnous est le plus ancien et le plus pratique des vêtements. Les hommes de l’Oranie le drapent à leur manière. En laine, cette cape à capuchon qui sert de manteau est portée avec fierté par les gens de la région.