Non dentelé
Un peu de lecture
Sûreté nationale 1er juin
La police, symbole de l’ordre, de la sécurité et de la justice, n’a jamais cessé de lutter contre l’abus et la corruption, d’aider la justice, d’instaurer la sécurité et de contribuer à l’installation d’une communauté.
L’allocution du Président Boumediène à la réunion des cadres de la nation, le 30 octobre 1969 à Club des Pins, est assez éloquente à ce sujet :
« L’Etat n’est pas pour autant et uniquement cet ensemble d’appareils administratifs qui n’en sont en réalité que les supports essentiels. D’autres rouages concourent à compléter l’édifice étatique, dont les forces de sécurité chargées de la protection quotidienne des personnes et des biens. C’est grâce à la vigilance de ces forces de sécurité composées uniquement d’Algériens que nous avons pu réaliser bon nombre d’objectifs déjà cités…».
La police, qui émane du peuple et est au service de ce peuple, ne limite pas son rôle à l’aspect curatif en essayant de réparer les ruptures qui divisent la société, provoquées par les crimes ou les propagations de la délinquance, des moeurs légères et de la négligence, elle a également une mission d’information et d’éducation du public.
La police, d’aujourd’hui, n’est plus cette même police de la période coloniale que le peuple a dû subir. Elle agit depuis l’indépendance et surtout après le 19 juin 1965 en harmonie et en accord avec le peuple.
Elle entretient avec lui des liens de collaboration, lui fournit les services souhaités, rencontre son approbation et son encouragement. Ainsi, la fête de la police est une fête des masses populaires. Elle concrétise la fusion et le raffermissement des liens entre ces masses afin d’éliminer toute éventuelle dissension ou discorde et renforcer l’unité d’action, affermir l’ordre et assurer l’avenir.