Feuille entière
Un peu de lecture
Navires algériens XVIIe et XVIIIe siècles
Dès le Moyen Âge, la course faisait rage sur les côtes de l’Afrique du Nord. Khayr-Eddine Barberousse s’empare du penon d’Alger en 1530, date à laquelle la Régence entre dans l’histoire de la marine.
Après la défaite de Charles Quint devant Alger, en 1541, Hassan Pacha arme de nombreux bâtiments qu’il lance dans la course sur les côtes européennes. Toute la Méditerranée devient accessible à la flotte algérienne.
Les raïs ont atteint des régions lointaines. Ils accostèrent sur les côtes de l’Islande en 1617 sous le commandement de Mourad Raïs, Djaffar Raïs et Mustapha Gharnaout. La course arrive à son apogée aux XVIIe et XVIIIe siècles et se poursuit jusqu’au début du XIXe siècle.
La plupart des navires des corsaires étaient construits dans la darse d’Alger.
La galère
La galère était principalement utilisée en Méditerranée et ne convenait que par beau temps.
Elle passe pourtant dans l’océan Atlantique en 1513.
L’utilisation de la galère remonte à l’Antiquité.
Elle a toujours occupé une place importante dans les marines de guerre.
Au milieu du XVe siècle, la galère atteint son apogée : elle est armée de canons.
Bâtiment à rames, allant aussi à la voile, il gréait deux mâts portant des voiles latines.
Sa longueur variait de 30 à 50 mètres et sa largeur de 8 à 11 mètres.
Son équipage était de 120 à 300 hommes.
Les rames étaient manoeuvrées par quatre ou cinq hommes chacune.