Enveloppe premier jour (FDC)
Un peu de lecture
Navires algériens XVIIe et XVIIIe siècles
Dès le Moyen Âge, la course faisait rage sur les côtes de l’Afrique du Nord. Khayr-Eddine Barberousse s’empare du penon d’Alger en 1530, date à laquelle la Régence entre dans l’histoire de la marine.
Après la défaite de Charles Quint devant Alger, en 1541, Hassan Pacha arme de nombreux bâtiments qu’il lance dans la course sur les côtes européennes. Toute la Méditerranée devient accessible à la flotte algérienne.
Les raïs ont atteint des régions lointaines. Ils accostèrent sur les côtes de l’Islande en 1617 sous le commandement de Mourad Raïs, Djaffar Raïs et Mustapha Gharnaout. La course arrive à son apogée aux XVIIe et XVIIIe siècles et se poursuit jusqu’au début du XIXe siècle.
La plupart des navires des corsaires étaient construits dans la darse d’Alger.
Le chebek
Bâtiment à voiles et rames, utilisé aux XVIIe et XVIIIe siècles par la marine algérienne, navire à trois mâts, dont ceux de misaine et d’artimon, inclinés vers l’avant, portant trois voiles latines enverguées sur des antennes et un foc amuré sur un beaupré, le chebek avait la réputation d’être un redoutable marcheur en mer.
A l’arrière se trouve la cabine ; la poupe débordait largement et le couronnement arrière était très décoré.
Il avait 36 m de long, 8,8 m de large, 5 m de hauteur sur la quille avant et 8 m2 à l’arrière.
Il comptait douze sabords de 0,48 m x 0,60 m dont les mantelets s’ouvraient horizontalement.
La surface totale des voiles atteignait 662 m2 à quoi s’ajoutaient 20 avirons de 8 m de long manoeuvrés par deux hommes chacun.