Non dentelé
Un peu de lecture
L’agriculture
Moteur croissant de l’économie nationale, l’agriculture en Algérie a connu des modifications significatives des structures agraires depuis 1973.
L’apport de l’Etat est considérable dans le mécanisme d’accompagnement des exploitations agricoles. Le monde rural représente 60 % de la population totale et l’agriculture occupe à elle seule le quart de la population active.
Une nouvelle réorganisation, englobant des dispositions incitatives au financement, au crédit, aux prix, à la fiscalité, aux assurances agricoles et au commerce, est adoptée. La mise en valeur des terres au dinar symbolique, ouverte aux sociétés à capitaux non résidents, en particulier dans le Grand Sud, offre l’accès à l’exploitation agricole à grande échelle.
Engagées dans le cadre de la Révolution agraire, 6 000 coopératives agricoles étaient soumises à des mesures de nationalisation et de limitation de la propriété.
L’Algérie parvient à améliorer la situation nutritionnelle de la population qui a doublé depuis 1965. L’évolution de la consommation moyenne de l’Algérien depuis 1968 connaît une tendance à la hausse en termes de quantité et un équilibre plus judicieux de la qualité.
La situation nutritionnelle de la production en général a inscrit une évolution favorable au regard de la tendance à la baisse des principales carences nutritionnelles. Les résultats du secteur concernant la valeur ajoutée agricole par actif agricole sont de 1 912 dollars, contre 503 dollars en 1962.
La valeur ajoutée agricole par hectare de superficie utilisée par l’agriculture est à plus de 90 dollars par rapport à son niveau de 1962 (25,2 dollars). Les rendements à l’hectare sont de l’ordre de +1% pour les céréales (blés et orge) et les dattes, +0,8% pour les produits maraîchers dont 1,7% pour la tomate, 2,4% pour l’oignon sec et 1,4% pour la pomme de terre.