Enveloppe premier jour (FDC)
Un peu de lecture
Journée africaine des télécommunications
En zone rurale, la dispersion géographique se conjugue avec de faibles taux de pénétration du téléphone. Les conditions topographiques viennent amplifier les difficultés. Deux phénomènes ont cependant agi pour améliorer cette situation : d’abord la volonté étatique d’offrir à tous un service identique, facteur de développement économique et d’unité nationale, ensuite les progrès technologiques spectaculaires des vingt dernières années qui ont rendu possible la réalisation de matériels performants, fiables et plus économiques.
Du fait de la similitude des problèmes posés par les télécommunications rurales à l’ensemble du continent, il y a l’avantage à traiter les difficultés sur une base régionale, d’où l’intérêt d’harmoniser les efforts des pays africains.
Par ailleurs, les rapports d’interdépendance de multiples facteurs nécessitent, de par l’étendue et la complexité des problèmes posés, la mise en oeuvre d’une solution intégrée qui excède en tout état de cause les ressources financières ou les capacités techniques des pays africains lorsqu’ils agissent isolément.
C’est dans ce contexte de prise de conscience croissante que sont menés par le Comité de coordination de la Panafricaine des télécommunications (Panaftel), composé de représentants de l’OUA, de la CEA, de la BAD, de l’UPAT et de l’UIT, des efforts tendant à concrétiser les objectifs de la déclaration d’Arusha qui stipule : «(…) Permettre à tous les hommes d’accéder facilement au téléphone dès le début du siècle prochain».
On signalera également le lancement, cette année, de l’étude de faisabilité du projet Rascom (Regional African Satellite Communication System) visant la satisfaction des besoins prioritaires du continent africain.