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Un peu de lecture

75e anniversaire du Mouvement scout arabe
A l’instar du monde arabe, l’Algérie commémore, cette année, le 75e anniversaire de la création du Mouvement scout arabe. Fondé conjointement au Liban et en Syrie dès l’année 1912, le mouvement des Eclaireurs se développe aussitôt en Palestine, en Egypte puis en Irak.
En 1924, le mouvement scout est placé sous l’égide arabe. Il est intégré à l’Organisation mondiale du mouvement scout (OMMS) dès l’année 1954. Organisation éducative indépendante, le Mouvement scout arabe repose essentiellement sur le principe pédagogique mis en place par Baden-Powell, tout en respectant les valeurs traditionnelles du milieu social arabe.
Le Mouvement scout arabe propose à ses adhérents tout au long de l’année 1988 la participation à des camps nationaux et internationaux dans la nature et des activités bénévoles et humanitaires. Constitué de plusieurs instances représentatives du scoutisme arabe et de délégués nationaux, le mouvement a pour mission la promotion de ses principes sur les plans national et international et de l’esprit d’appartenance et de fraternité entre les adhérents, ainsi que la mise en application des recommandations issues des congrès.
Le Mouvement scout arabe, dont la force principale est l’unité et l’intégrité, contribuera à la conception de programmes et projets en faveur de la jeunesse, au développement et à la coopération avec d’autres organismes internationaux. Le premier congrès international des Eclaireurs arabes s’est déroulé en Syrie au cours de l’année 1954. L’événement, qui a réuni près d’une quarantaine de délégations arabes, a été placé sous le signe de «La promotion des outils de développement du mouvement scout dans les pays arabes». Deux années plus tard, le deuxième congrès, qui a regroupé les membres du scoutisme arabe au Caire, a vu la création du premier Bureau arabe des scouts.
La création du mouvement scout en Algérie remonte au milieu des années 1930. Il est représenté par la Fondation des Scouts musulmans algériens (SMA), initiée par le chahid Mohamed Bouras.