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Un peu de lecture
L'oléiculture Algérienne
L’oléiculture occupe une place de choix dans l’arboriculture algérienne et représente un tiers de la superficie totale des cultures pérennes y compris le palmier dattier. Présente sur l’ensemble du territoire d’Est en Ouest et du Nord au Sud, quelle soit des montagnes ou des plaines, l’oléiculture figure à la première place avant les agrumes et la vigne.
Sa propagation montre l’attachement ancestral de l’algérien à la culture de l’olivier et à ses produits.
Symbole de paix et de gloire et emblème de la fécondité l’olivier est parmi les espèces les plus anciennes dans le bassin méditerranéen. Son histoire se confond avec celle de l’Algérie et remonte très loin dans le passé. Il est signalé que l’oléastre véritable existe en Algérie depuis le 12e millénaire avant notre ère. Pendant la période phénicienne, le commerce de l’huile d’olive a permis le développement de l’oléiculture et pendant la période romaine l’Algérie fournissait Rome en l’huile d’olive et en blé.
Cet arbre béni avec ses fruits cités pour ses bienfaits dans de nombreux versets du coran s’adapte aux conditions climatiques les plus diverses. Sa culture est présente sur les sols pauvres sous climat aride et sur les sols riches sous climat humide. Sa culture est devenue possible dans les régions pré sahariennes où elle peut valoriser de très grandes étendues.
Les Algériens montrent un attachement particulier à l’olivier et à son fruit apprécié pour la précieuse huile qui en est issue. Celle-ci occupe une place favorable dans la culture et l’art culinaire méditerranéen pour ses vertus nutritionnelles et ses bienfaits pour la santé approuvés depuis longtemps par la science moderne.
La fabrication de l’huile d’olive se fait à travers de nombreuses huileries qui existent à travers le pays. Traditionnelles ou modernes ces huileries s’attachent à extraire le précieux liquide destiné soit pour la consommation familiale soit être proposé sur les étals du marché.
L’oléiculture algérienne représente une superficie de 230.000 H répartis sur le territoire occupant ainsi une place de choix dans le processus économique du pays. Elle est l’une des plus grandes richesses de l’Algérie ; c’est aussi probablement la plus ancienne. Cependant notre patrimoine oléicole nécessite des efforts soutenus et des mesures audacieuses en vue de rendre plus performant en termes de production et productivité, de qualité, de labellisation permettant d’asseoir une oléiculture durable en harmonie avec son environnement.