Le Métro d'Alger
Toutes les études de transport urbain dans l'agglomération d'Alger menées depuis 1970, ont abouti à la recommandation du développement d'un métro accompagné d'une réhabilitation du réseau de transport.
Les études de conception et d'ingénierie du métro d'Alger, réalisées en 1982 sont arrivées à définir un schéma de principe constitué de trois lignes totalisant 56 Km de ligne et de 54 stations, tenant compte du plan directeur d'urbanisme d'Alger arrêté à l'époque et à l'identification d'un tronçon prioritaire entre 'Oued Koriche' et 'Hai El-Badr', long de 12,5 Km et ce, au regard du volume de trafic devant être pris en charge le long de cet axe.
La ligne I, étape l , du métro d'Alger de la 'Grande Poste' vers 'Hai El Badr' dessert 10 stations dont 9 en souterrain sur 9,5 km. Quatorze rames modernes et confortables sont prévues pour l'exploitation de cette première ligne de métro, chaque rame d'une longueur de 108,5 m peut transporter 1234 personnes et atteindre une vitesse maximale de 70 Km/h.
Pendant la mise en service de la ligne l , étape l , il est prévu une demande de transport, à l'heure de pointe d'environ 21.000 voyageurs dans chaque sens, cette demande devrait atteindre à long terme sur le tronçon le plus chargé environ 40.000 voyageurs par heure et par sens, avec un intervalle de temps entre deux rames successives de 3 minutes et 20 secondes.
Le métro permettra de parer à l'explosion démographique et au besoin de transport collectif qui en résulte avec les conditions requises de confort et de sécurité, en disposant d'un transport régulier et disponible grâce à des rotations très rapprochées. Il permettra également de gagner des espaces pour les collectivités (décongestion de la voirie) et réduire les atteintes à l'environnement (pollution atmosphérique et nuisances sonores).
Un tronçon de 4 km entre 'Bachdjarah' et 'El Harrach', composé de quatre stations serait mis en service en hivers 2012, deux autres extensions de la ligne 1 sont prévues à l'horizon 2012 et 2013.