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Un peu de lecture
Le mode de consommation frénétique et boulimique qui s’est installé progressivement dans la société algérienne apporte avec lui des effets pervers pour le pays. En plus de la fluctuation des prix, le dérèglement et l’instabilité du marché, la consommation alimentaire excessive des ménages à fait apparaître un nouveau phénomène inconnu par le passé « le gaspillage », ce fléau prend des proportions alarmantes à l’approche et pendant le mois de Ramadhan et durant la saison estivale.
Malgré tous les efforts déployés par les différents acteurs, le gaspillage alimentaire atteint 21%de ce qui est jeté dans les décharges dans le monde.
Une partie du problème revient à la longue chaîne d’approvisionnement que traversent les aliments de la ferme à l’assiette du consommateur.
Les pertes tout au long du parcours comprennent un endommagement des cultures durant la récolte ou le transport maritime et les produits qui ont été dépréciés qualitativement avant d’être utilisés ou vendus aux consommateurs.
En gros, le gaspillage alimentaire s’élève en moyenne à un taux énorme de 40% de la récolte totale d’une nation.
On estime le coût du gaspillage alimentaire en Algérie à plus de 5 milliards de dinars soit 50 millions d’Euro.
Sur le plan écologique, les pertes et le gaspillage des produits alimentaires contribuent à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et à la dégradation des ressources naturelles.