Les 2 timbres n° 1837 & 1838 se tenant
Un peu de lecture
Ce n’est pas surprenant que les femmes algériennes ont pris part dès le déclenchement de la guerre de libération, l'histoire ainsi entérinera dans ses annales leur révolte contre l’occupant immonde, comme tout patriote préservant et soucieux de sa religion, son pays et son arabité.
A l'instar de toutes les femmes du monde, la femme algérienne a exprimé sa révolte contre l’envahisseur français, et elle a joué un rôle fondamental dans la préservation de la patrie et sa glorification. Descendante de Lalla Fatma N’soumer qui a participé vigoureusement à la défense de la nation et qui s’est distinguée par sa bravoure, persévérance et son courage prodigieux, la femme algérienne s’est mobilisée, aux côtés des hommes, et elle a assumé ses responsabilités à l'égard de son pays et fut ainsi un soutien inaltérable pour ses frères de combat qui prirent les armes contre le colonialisme abominable.
Les femmes Algériennes ont regagnées les rangs de l'armée et le Front de libération nationale, en exerçant dans divers domaines vitaux dont les moudjahidine avaient le plus grand besoin, notamment dans le domaine de la santé, l'un des segments dont les dirigeants de la révolution ont accordé une importance élémentaire et le considérant parmi les aspects décisifs dans la réussite de leurs actions révolutionnaires.
Au début de l'année 1955, les activités de soins infirmiers étaient systématique d’un script improvisé, en utilisant des formulations simples et traditionnelles permettant des produits avec les faibles moyens pouvant être disponible pour la santé, mais avec l'accroissement de la révolution et la multiplication des opérations militaires, en particulier, après les offensives du 20 août 1955, il devenait impératif d’évoquer la création des centres de santé et le renforcement du corps médical pour une meilleure prise en charge des blessés. Ce qui a conduit la femme algérienne à s'engager amplement dans cette noble mission et contribuer ainsi avec ses aptitudes, son empathie et son cœur à être auprès des blessés.
Successivement à la grève des étudiants le 19 mai 1956, de nombreuses étudiantes vaillantes ont décidées d’abandonner les bancs des écoles pour rejoindre les rangs de la révolution, en s’engageant aux cotés des moudjahidine, comme infirmières, elles soignaient les blessés et les souffrants au niveau des villages et les zones enclavées. Ces femmes héroïques s'engageaient dans le combat avec ardeur et intelligence, risquant leur vies aux frais d’acheminer les médicaments et le matériel médical, mais également, en passant au travers des zones meurtrières dans les nuits sombres au détriment de leur vies afin de porter assistance et évacuer les moudjahidine blessés sur les champs de bataille.
En 1958, de nombreuses Moudjahidate Infirmières se sont déplacées à la frontière algérienne pour soigner les malades et assister les réfugiées, afin d’accomplir leur devoir patriotique avec sincérité et dévouement.
Aujourd'hui, en remémorant avec fierté, les immensurables sacrifices des femmes qui se sont vouées corps et âmes durant la guerre de libération, et ce, malgré l’insuffisance des compétences, des ressources et les conditions épouvantables infligées par les abominables colonisateurs, nous interpellent à nous incliner avec respect devant leur bravoure, leur foie et leur dignité dans l’abnégation de la mort pour défendre la cause nationale et libérer le pays du joug colonial.