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Caractéristiques
N° Y&T : 294
N° Dallay : 296
Thème : Journée du Timbre 1952
Représentant : La Diligence
Date d'émission : 8/03/1952
Prix Facial : 12 fr.
Thématique
Journées du Timbre
Transport
Transport > Voitures
Un peu de lecture
Les Diligences
Vers 1760, les diligences apparurent sous leur forme définitive.
Ce sont des voitures monumentales transportant 16 voyageurs et compartimentées :
- à l'avant, le coupé avec 3 places de luxe et permettant de voir l'attelage et la route,
- au centre, l'intérieur comportant 2 banquettes de 3 places chacune se faisant vis-à-vis,
- à l'arrière, la rotonde où l'on pénétrait par le 'cul' de la voiture et qui avait 2 places,
- enfin l'impériale avec 3 places encore en plein vent - mais moins chères aussi - sur la partie antérieure du toit.
Dès le début des diligences, on prit la coutume pour monter les côtes, de faire descendre les voyageurs afin de soulager l'équipage. Quand la montée était trop rude, les voyageurs étaient même priés de pousser aux roues (sauf pour ceux des 1ères classes).
La voiture dont nous venons de parler était le type normal de la diligence, celui qui persista jusqu'à l'apparition du rail et qu'ont popularise l'imagerie et les estampes de 1780 à 1830.
Cette voiture géante avait un grave défaut : son manque de stabilité, très haute sur roue, exagérément alourdie à sa partie supérieure par les bagages, il lui arrivait de verser sur les routes pleines de trous, c'est-à-dire de perdre brusquement son centre de gravité placé trop haut et de se coucher avec fracas sur la chaussée. On sortait comme on pouvait et souvent en fort mauvais état. En montagne, ces accidents étaient parfois tragiques.
Un autre danger des voyages en diligence étaient - au XVIII° siècle - les attaques par des cavaliers masqués. Si les voyageurs ne résistaient pas et remettaient de bon gré leur portefeuille et leur bourse, ces bandits demeuraient en général de parfaits gentlemen, allant jusqu'à offrir la main aux dames pour les aider à descendre de voiture. Leur coup fait, ils remontaient à cheval et s'éloignaient au galop, après avoir coupé les traits de l'équipage, de façon à rendre toute poursuite impossible.
L'attaque était du reste brutale et tragique, comme celle du courrier de Lyon, à l'époque du Directoire et à la suite de laquelle on exécuta un innocent nommé LESURQUE, condamné à cause d'une erreur commise par un témoin.
Les malles-poste
A côté de ces diligences massives circulaient, mais seulement à partir de 1793, les malles-poste, plus rapides sinon pittoresques.
Elles avaient un peu l'aspect qu'ont gardé jusqu'à nos jours les 'paniers à salade' de la police : vaste caisse rectangulaire, géométrique, en fer, posé très bas à 45 cm du sol, sur des roues de moyen diamètre, et pourvue seulement sur le toit d'un léger cabriolet pour le conducteur.
A l'intérieur, outre la cabine aux sacs postaux, un coupé de 3 places était réservé pour la location aux particuliers, mais seulement pour les longues distances.
Ces malles circulaient grand train, à 4 chevaux et brûlaient les pavés avec un bruit de tonnerre qui s'entendait de loin.