Timbre n° 336

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Caractéristiques

N° Y&T : 336
N° Dallay : 341
Thème : Centenaire de la naissance du Maréchal Franchet d’Esperey
Représentant : Effigie du Maréchal Franchet d’Esperey
Date d'émission : 25/5/1956
Prix Facial : 15 fr.
Thématique
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Un peu de lecture

Louis FRANCHET d’ESPÈREY (1856-1942)
Homme politique, militaire
Né à Mostaganem (Algérie),
le 25 mai 1856.
Fils d’un officier de cavalerie des chasseurs d’Afrique, Louis Franchet d’Espèrey embrassa à son tour la carrière militaire. Après ses études à Saint-Cyr, dont il sortit en 1876 dans l’infanterie, il gravit les échelons de la hiérarchie : capitaine en 1885, colonel en 1903, général de brigade en 1908, pour obtenir ses étoiles de général divisionnaire en 1912. Ce beau soldat, qui avait participé à plusieurs campagnes coloniales (en Indochine, en Chine et au Maroc), s’illustra au cours de la Première Guerre mondiale par son action à la tête du 1er corps d’armée. Ayant mené ses troupes à la bataille de Charleroi, il conduisit la contre-attaque contre l’armée allemande et fut vainqueur à la bataille de Guise.
Il participa à la bataille de la Marne à la tête de la 5e armée, puis fut successivement nommé chef des armées de l’Est en 1916, et des armées du Nord en 1917. À l’été 1918, il prit la succession du général Guillaumat au commandement général des armées alliées d’Orient.
Pour ces hauts faits, il reçut, le 21 février 1921, son bâton de maréchal.
Il était titulaire de la médaille militaire et de la Grand-croix de la Légion d’honneur.
Auteur de Mémoires et d’études sur Bugeaud et le duc d’Aumale, on lui doit surtout le second volume de L’Histoire militaire, incluse dans L’Histoire de la nation française de Hanotaux.
Le maréchal Franchet d’Espèrey fut élu à l’Académie française le 15 novembre 1934. Son élection ne dérogeait pas à la tradition des « élections de maréchal », puisqu’il succédait au maréchal Lyautey par 29 voix et un bulletin blanc.
C’est Abel Bonnard qui le reçut, le 20 juin 1935, accueillant sous la coupole « un de ceux qui [avaient] le plus contribué à sauver l’ordre où peuvent fleurir les lettres françaises. Mort le 3 juillet 1942.