20e anniversaire de l’Unesco
Unique par l’universalité que lui confère son statut d’organisation non gouvernementale ouverte à l’ensemble des nations, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) prend l’essence de sa signification dans la promotion de la paix dans le monde par le biais de l’éducation, des sciences exactes, sociales et humaines, de la culture, de la communication et de l’information.
C’est le 16 novembre 1945 que fut adoptée par la conférence de Londres, la convention créant une organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture. Elle n’entrera en vigueur que le 4 novembre 1946 lorsque 20 Etats la ratifièrent.
En 1966, l’organisation intergouvernementale compte 122 Etats membres qui oeuvrent, à travers des actions de grande envergure, à répondre au désir des pays du tiers-monde à sortir du sousdéveloppement. Le 20e anniversaire de l’Unesco célébré ce novembre 1966 a été l’occasion de rappeler la naissance des principes de la coopération culturelle qui mettent l’accent sur la connaissance, considérée comme la clé pour l’accession à la paix, et souligne l’importance de chaque culture en tant qu’élément du patrimoine de l’humanité.
Chaque individu qui souhaite ne pas se cantonner spécialement dans son propre environnement peut jouir de n’importe quel autre univers culturel. L’Algérie a rejoint l’Unesco le 15 octobre 1962. L’organisme onusien chargé de l’éducation et de la culture a pris part activement aux premiers programmes de développement de l’Algérie.
D’autant que notre pays est engagé dans une stratégie d’alphabétisation qui vise à combler les lourdes carences en la matière, du fait d’un fort taux d’analphabétisme hérité de la période coloniale, qui est évalué à 85% en 1962. Forte de son expérience dans le domaine de l’éducation, inscrite comme un élément de paix et de développement, l’Unesco ne peut que privilégier ce type de programme.