Timbre n° 760

Se connecter à votre compte, ou s'inscrire, pour consulter les cotes des timbres neufs et oblitérés et pour gérer votre collection en ligne
Se connecter ou S'inscrire







Caractéristiques

N° Y&T : 760
Thème : Vues d'Algérie avant 1830
Représentant : Mosquée Sidi Boumedienne de Tlemcen
Date d'émission : 13/05/1982
Prix Facial : 2,40 DA
Thématique
Vues d'Algérie avant 1830 Consulter les timbres de cette thématique
Architecture > Mosquées & Mausolées Consulter les timbres de cette thématique
Ville > Tlemcen Consulter les timbres de cette thématique





Un peu de lecture

Vues d’Algérie avant 1830
Avant 1830, l’Algérie constituait un Etat doté d’une organisation et d’une infrastructure qui lui conféraient le caractère de puissance économique et maritime dans le Bassin méditerranéen.
De par son appartenance au monde arabo-islamique et sa position géographique au sein du continent africain, l’Etat algérien avait une dimension historique, politique, économique et culturelle qui avait fait de lui un partenaire de choix dans la région.
Creuset de plusieurs civilisations, l’Algérie fut aussi un réceptacle d’une grande diversité culturelle où venaient se fondre dans une riche harmonie des modes de pensée et des formes d’expression dont le génie créateur du peuple algérien était le liant, la source et le levain.
Ainsi, infrastructures collectives, ports, mosquées, citadelles militaires ont essaimé le paysage algérien au fil de l’histoire. L’héritage culturel légué par le temps et l’histoire montre combien l’Etat algérien symbolisait le reflet d’une nation forte et prospère qui reposait essentiellement sur les valeurs et l’éthique musulmanes, la spécificité de la pensée maghrébine et son dynamisme commercial et économique.
La vie sociale reposait sur une organisation originale et parfaitement adaptée aux conditions matérielles et culturelles de l’époque. Une architecture fonctionnelle et adaptée au climat, aux moeurs et aux coutumes donnait aux habitants de la ville un cadre de vie confortable.
La vie ordonnée autour de la mosquée, unique lieu de rassemblement, abritait les artisans dont chaque corporation obéissait à des règles strictes. C’est ainsi que l’on retrouve les noms de métiers dans les quartiers de nos vieilles villes : teinturiers, dinandiers, potiers, tisserands, selliers, etc.
De Tlemcen à Alger, de Béjaïa à Ouargla, de Médéa à la Kalaâ des Béni Hammad, de Constantine à Oran, art, culture, histoire et prospérité démontrent amplement la vigueur et la réalité de l’Etat algérien avant 1830 dans sa symbiose des civilisations, la personnalité de son peuple et son identité nationale.