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Caractéristiques
N° Y&T : 940
Thème : Vues d'Algérie avant 1830 (IV)
Représentant : Vue d'Alger - Vue du Faubourg de Bab-Azzoun
Date d'émission : 23/02/1989
Prix Facial : 2,90 DA
Thématique
Vues d'Algérie avant 1830
Ville > Alger
Un peu de lecture
Vues de l’Algérie avant 1830
Djamaâ Djedid
La mosquée Djamaâ Djedid a été érigée en 1660 à l’emplacement de la médersa Bou Annan. Elle se voulait la plus grande mosquée d’El Djazaïr à une époque où chaque corporation et chaque quartier avaient leur petite mosquée. Suivant le modèle officiel de mosquée décrété par le roi ziride Abou Abdallah Mohamed II (1505-1512), elle a été construite en forme de croix, comme beaucoup de mosquées turques qui voulaient se distinguer des autres styles.
C’était la mosquée de la milice turque dépêchée par l’Empire ottoman pour servir la Régence d’Alger. Dédiée au culte suivant le rite hanéfite qui avait cours chez les Turcs, cette mosquée a été construite par les pêcheurs selon le style architectural anatolien des mosquées d’Istanbul : un plan en forme de croix latine, coupole de forme ovoïde terminée en pointe et entourée de quatre coupoles plus petites.
D’une blancheur immaculée, comme celle des maisons et édifices d’Alger, son minaret est de forme carrée et dont la hauteur initiale était de quelque 40 m, mais qui a été ramenée à 27 m avec la construction, par le colonisateur français, du boulevard de la République, Che Guevara actuellement.
Depuis 1853, c’est sur ce minaret qu’est accrochée l’horloge d’Alger, alors qu’elle était dans le palais de la Djenina. Le minbar de Djamaâ Djedid est de style italien, en marbre sculpté. Durant plusieurs siècles, les imams et fidèles se sont relayés pour l’utilisation d’un précieux manuscrit du Coran qui, aujourd’hui, est conservé au Musée national des antiquités.
Voûte de l’Amirauté Djamaâ Djedid donne sur une des portes de l’ancienne forteresse, Bab El B’har (porte de la mer), lequel aboutit à l’Amirauté, autrefois célèbre pour sa voûte d’où entraient les marchandises des commerçants chrétiens soumis à des taxes douanières. C’était la porte des invités et des marins étrangers. Quant aux autochtones venant de la Mitidja et de Kabylie, leur porte d’accès était Bab Azzoun, au sud de la ville, et qui doit son appellation à Azzoun, condamné à mort par la Régence et exécuté par empalement sur un crochet fixé au-dessus de la porte.