Timbre n° 1177

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Caractéristiques

N° Y&T : 1177
Thème : Journée Nationale de la Diplomatie
Représentant : Composition Symbolique
Date d'émission : 08/10/1998
Prix Facial : 5 DA
Thématique
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Organisation > Organisation Nations Unies ONU Consulter les timbres de cette thématique





Un peu de lecture

Journée nationale de la diplomatie
Le 8 octobre 1962 est une date qui a marqué le combat libérateur du peuple algérien. C’est ce jour-là qu’est célébrée chaque année la Journée nationale de la diplomatie. La diplomatie algérienne a permis de faire admettre l’Algérie dans les institutions internationales, notamment au sein de l’Organisation des Nations unies (ONU) le 8 octobre 1962, à l’occasion de la tenue de sa dixième session.
Au moment où à l’intérieur du pays, le combat libérateur ébranlait l’édifice colonial, la diplomatie algérienne multipliait ses offensives au plan international et sa présence aux différents forums régionaux et rencontres internationales. Cela est exprimé très clairement dans la proclamation du 1er Novembre 1954 qui stipule dans ses objectifs «l’internationalisation du problème algérien», confortée deux années plus tard par la plate-forme de la Soummam. La diplomatie algérienne a commencé par une participation remarquée à la Conférence afro-asiatique de Bandung (Indonésie) le 18 avril 1955.
Le soutien extérieur à la lutte de Libération nationale n’a cessé de croître depuis, grâce à une action diplomatique dynamique qui a rallié à la cause nationale des voix de plus en plus nombreuses. Le 30 mars 1958 fut célébrée à travers le monde une Journée de solidarité avec l’Algérie combattante. Durant cette période, le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) a été reconnu par plusieurs pays. Tous ces efforts et ces succès ont, sans nul doute, conduit l’Assemblée générale de l’ONU, le 19 décembre 1960, à reconnaître le droit du peuple algérien à l’autodétermination et à l’indépendance.
La diplomatie algérienne a marqué de son empreinte le combat libérateur du pays grâce à des personnalités comme Saâd Dahlab (1919), secrétaire général du ministère des Affaires étrangères au sein du premier GPRA (1958-1960) – il sera chef de la diplomatie algérienne dans le troisième GPRA (1961-1962) – et Belkacem Krim (1922-1970) qui a conduit la délégation algérienne aux négociations d’Evian lesquelles ont abouti à la signature de l’accord de cessez-le-feu le 19 mars 1962.