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Caractéristiques
N° Y&T : 1449
Thème : Journée Nationale de l'Arbre
Représentant : Grenadier (Punica granatum)
Date d'émission : 25/10/2006
Prix Facial : 30 DA
Thématique
Agriculture
Flore
Flore > Arbres
Un peu de lecture
Journée Nationale de l'Arbre
Grenadier (Punica Granatum)
Arbuste de la famille des Punicacées, originaire du moyen orient, il est cultivé principalement pour ses fruits et pour décoration.
Le Grenadier peut atteindre une taille de 6 m, son port est arrondi avec des écorces grise et rougeâtre sur les jeunes branches, les feuilles sont simples et opposées, les fleurs de couleur rouge s’épanouissent de Mai à Septembre et ses fruits « la grenade » globuleux possèdent une peau dure jaune à rougeâtre. A l’intérieur des compartiments séparés par des cloisons ténues cachent une multitude de graines anguleuses, elles sont entourées d’une pulpe rose ou rouge, sucrée et acidulée. Le grenadier a besoin de chaleur et apprécie une exposition ensoleillée, il ne pousse pas dans les régions froides.
En Algérie, le grenadier est constitué principalement de deux variétés : une de Messaad, située au sud algérien et l’autre de Koléa, située dans les plaines de la Mitidja. La surface plantée a atteint 10.368 hectares en 2004 avec une production de 398.050 quintaux.
Les arbres guérisseurs
Le grenadier fait partie de ces arbres dits guérisseurs qui fournissent de quoi fabriquer onguents, pommades, décoctions, bouillies, purées et autres philtres que les hommes ont su inventer au fil des générations pour se soigner. Forts de cette observation, les scientifiques se sont mis à étudier les vertus de ces arbres, parfois vénérés, pour en distinguer les principes actifs et en faire bénéficier la pharmacopée moderne. Ces arbres guérisseurs ont marqué la médecine, c’est le cas du quinquina à l’origine de la nivaquine, l’un des premiers remèdes contre le paludisme, de l’if dont on extrait aujourd’hui le taxol pour soigner certains cancers, du saule qui cache dans son écorce le principe de l’aspirine, et de bien d’autres encore très employés en médecine traditionnelle, mais parfois inexploités par les scientifiques.