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Caractéristiques
N° Y&T : 1492
Thème : Fontaines d'Alger
Représentant : Fontaine Bir Chebana
Date d'émission : 23/02/2008
Prix Facial : 38 DA
Thématique
Architecture > Fontaines
Villes
Ville > Alger
Un peu de lecture
Fontaines d'Alger
Les fontaines de la ville d’Alger permettaient aux habitants de s’approvisionner en eau. C’était, en plus des citernes et des puits qui étaient des biens privés, un appoint nécessaire, au bien être de la population. Elles étaient un élément essentiel de l’architecture urbaine et pouvaient même donner leur nom à un quartier de la ville. Les différents auteurs s’accordent à dire qu’elles dépassaient la centaine et étaient disséminées sur l’ensemble des quartiers et ce, sans compter celles qui se trouvaient dans les casernes, les palais et les mosquées. Elles servaient de halte salutaire pour qui montait vers le haut de la casbah. Ces fontaines étaient pourvues en eau par les sources qui furent à l’origine de l’agglomération d’Alger.
Quand Alger fût dotée d’aqueducs suffisants à l’alimentation de la ville en eau, les édiles et notables rivalisèrent dans la construction de ces fontaines grâce à leurs donations. Ainsi, une douzaine de fontaines furent construites ou restaurées par Ali Pacha entre 1759 et 1765, après le tremblement de terre qui secoua Alger en 1755, et qui avait déplacé le cours des nappes et endommagé les canalisations. Ces fontaines ont disparu aujourd’hui et pour nombre d’entres elles, on ne connaît pas leur emplacement. Il ne reste que des inscriptions fondatrices conservées au Musée National des antiquités à Alger et amenées là lors des travaux de démolition et d’aménagement d’artères dans la ville historique. Quelques unes de ces fontaines étaient décorées d’inscriptions et de carreaux de faïence. Elles se présentaient pour les plus belles en forme d’arches le plus souvent adossées à un édifice. Elles étaient décorées de colonnes en marbre ou en tuf. D’autres plus modestes avaient la forme d’une niche avec un arc de plein cintre. Ces fontaines avaient des utilisateurs professionnels. Les porteurs d’eau, (El Guerraba), qui déambulaient dans les ruelles du souk et qui offraient aux passants assoiffés une coupe d’eau fraîche parfumée à l’huile de cade, moyennant une petite pièce.