Timbre n° 1699

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Caractéristiques

N° Y&T : 1699
Thème : Commémoration du centenaire de la naissance du Cheikh Abdelkrim Dali
Date d'émission : 16/11/2014
Prix Facial : 15 DA
Thématique
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Un peu de lecture

Le Cheikh El-Hadj Abdelkrim Dali est né le 16 novembre 1914 à Tlemcen dans le vieux quartier de haret Erma, il fut découvert par le valeureux Cheikh Abdeslem Bensari suivi plus tard de Cheikh Omar El-Bakchi en passant par Cheikh Lazaar Bendali Yahia. A l'âge de 14 ans, il arrivait à maîtriser déja le r'bab, le luth, la flûte et le violon alto.
A la même époque, il apprend à interpréter correctement le chant traditionnel. Il intégre tour à tour l'orchestre de ses deux maîtres pour rejoindre ensuite l'ensemble musical de Cheikha Titema.
En 1930 il réalisa deux enregistrements de disques 78 tours qu'il fera suivre de plusieurs autres jusqu'à 1950 avec les célébres poésies telles que «Ana el Kaoui», « Amersouli » et « El-hadjam ».
Installé à Alger en 1945, il integre l'orchestre de musique classique Andalouse de la Radio que dirigeait Mohamed EL FEKHARDJI, il participera en qualité de musicien luthiste. Grace à cet important contact, ajouté aux conseils prodigués par le maitre Mahiedine LEKHAL il fait de grands progrés. Son nouvel apport a été la conception d'un genre nouveau qui assemble le style Gharnati de Tlemcen, son école d'origine et la Sanaà d'Alger, son école d'adoption.
Cette fusion a fait de lui un maitre incontesté. Cheikh Abdelkrim DALI, devant l'intensité de ses activités et de son succés populaire, va s'investir dans la formation dés l'année 1951 à l'école municipale de musique d'hussein Dey.
Abdelkrim DALI fait son entrée au conservatoire municipale d'Alger en 1967, une année après la mort du maitre Mohamed EL FEKHARDJI.
Au lendemain de l'indépendance, il est membre de l'orchestre de la radio et la télévision, dirigé par les cheikhs Abdelrezak EL FEKHARDJI et Mustapha SKENDRANI, et à partir de 1964, artiste interprète, il représentera à la fois l'école Gharnatie de Tlemcen et l'école Senâa d'Alger, en Algérie et à l'étranger.
Titulaire d'une chaise de l'enseignement vocal et instrumental, il fut nommé en tant que profeseur chargé du chant et de la musique traditionnelle classique.
En 1971, l'institut National de la Musique fait appel à lui dans le cadre de son projet de recherche du patrimoine lyrique national, il demeurera fidèle à cette institution jusqu'à la fin de ses jours en qualité de chercheur dans un domaine qui faisait de lui un érudit.
A ce titre, il participera à l'élaboration de la célèbre œuvre anthologique de la musique Andalouse « Mouachahat oua ezdjal », en trois volumes, en usage en Algérie, parue aux éditions SNED de l'époque.
C'est en 1969 qu'il effectue le pèlerinage aux lieux saints de l'Islam et à son retour il enregistre un poème historique intitulé « Rihla Hidjazia : Al hamdoulillah nelt qasdi ou blaght m'naya », qu'il précède d'une chanson de fète bien ancrée dans l'esprit des Algériens , il s'agit de « saha aidkoum » chanson qui n'a pu à ce jour être supplantée.
Cheikh el Hadj Abdelkrim DALi s'étteint le 21 février 1978 laissant derrière lui un archive important permettant à plusieurs jeunes talents de suivre sa voie, tel que Noureddine SAOUDI, Mohamed ZAANOUNE, Abdelkader REZKALLAH, Nouri EL KOUFI, pour ne citer que ceux là.