Le métier de coudre des filets de pêche est considéré comme l'un des métiers accompagnant le métier de la pêche en mer depuis l'Antiquité. En Algérie, les pêcheurs l'exercent généralement selon chaque type de bateau de pêche.

Certains des pêcheurs âgés qui ont perdu la capacité physique de faire face aux vagues de la mer se spécialisent dans la couture. Les filets sont présents dans le milieu familial depuis l'antiquité et selon les besoins du métier, comme ce que l'on trouve dans les gouvernorats de Tipasa, Bejaia et Jijel, qui sont connus pour organiser des formations des cours pour eux par le secteur.

Après chaque opération de pêche en mer, les couturiers se réunissent pour réparer les dommages causés à leurs filets pendant la sortie de pêche dus au processus de pêche par la force de traction ou de tension sur les filets ou la présence de rochers ou de poissons forts qui endommagent les filets.

Des pinces et une aiguille pour filer les filets sont toutes les exigences du processus. Les pinces peuvent être fabriquées manuellement. C'est un bois de la taille d'un crayon. Il est fendu à partir de ses bords et le fil est enroulé autour pour faire des carrés de fils, tissés ensemble dans une forme géométrique régulière et uniforme.

Lors de la filature, la précision est prise en compte. Les distances entre les yeux des filets et les tailles des longueurs des débuts et des extrémités du filet, qui sont fixés à partir de liège et de cordes de plomb , sont égaux pour assurer la relaxation du filet afin qu'il soit facile pour le poisson d'entrer librement.

L'activité de couture des filets de pêche est vue comme une activité héritée et essentielle pour la bonne conduite de la pêche en Algérie en raison du rôle des couturiers de filets dans la permanence du cycle de production, ainsi que de leur importance dans les ports permettent de pérenniser l'activité dans les ports et abris de pêche.