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Caractéristiques
N° Y&T : 2
N° Dallay : 3
Thème : Vue Aérienne de la rade d'Alger
Représentant : Avion survolant la rade d'Alger
Date d'émission : 20/06/1946
Prix Facial : 10 f.
Thématique
Aéropostale
Architecture > Ports
Transport
Transport > Avions
Ville > Alger
Un peu de lecture
Icosium (qui signifierait 'L'île aux mouettes') appellation latinisée par la suite par les Romains et qui deviendra 'Icosium' et bien par la suite, 'El Djazaïr' ou 'Alger' par attribution aux 'ilôts', trois appellations pour un même lieu en des temps différents. Cet historique de l'appellation de la ville s'est étalé sur plusieurs siècles, en fait, c'est aux Phéniciens qu'on attribue l'édification du premier site vers le IXème siècle avant l'ère chrétienne.
Les phéniciens hardis navigateurs, spécialisés dans le commerce à grande distance connaissaient les dangers de la côte africaine de la mer Méditerranée: Celle-ci est en effet parsemée de nombreux récifs qui rendaient la navigation nocturne particulièrement difficile, et même les plus téméraires d'entre eux évitaient de naviguer de nuit. La nécessité de ces haltes explique la création de petits ports le long de la côte tous les 40 à 50 Kms, distance équivalente à une journée de navigation. Toutefois, sur le site algérois, les phéniciens installèrent un deuxième comptoir pour leur permettre de faire escale avant Tipaza (en plus du comptoir de la région déjà existant: celui de Tamentfoust)
D'après certains historiens, ce nouveau comptoir a existé grâce à l'arbi naturel qui le protégeait des vents du nord ouest par le massif de la Bouzaréah et des ventsdu nord Ouest par une succession d'îlots; pour d'autres historiens, les profonds ravins de la Bouzaréaah et les différentes sources qui y descendent permettaient aux marins de faire provisions d'eau potable et leur halte était mise à profit pour commencer avec habitants de l'arrière pays dont l'étendue riche de verdoyante s'étale jusqu'au piémont de Chréa. Depuis cet ancien comptoir phénicien 'Icosim' devenu ville prospère punique, numide, romaine, vandale et byzantine à toujours préservé sa vocation maritime et portuaire, durant toute cette longue période qui s'est étalée sur 16 siècles tout en gardant entier ce mystère 'Est-ce le port qui a créé la ville ou est-ce la ville qui a créé le port?
C'est en l'an 935 que Bologhine Ibnou Ziri créa des cités vivantes et riches telles qu'Alger, Miliana, Médéa et Bouira. Alger, ville de commerce et ville de culture occupait le site de l'ancienne ville au fond de la baie entourée de hauteurs notamment celle de la colline de Bouzaréah qui la rendait particulièrement difficile d'accès et elle offrait ainsi des conditions particulièrement favorables au développement d'une ville maritime. Bologhine établit ainsi sa citadelle et lui donna le nom de Mezghana que la mémoire des hommes ne devait pas conserver, lui préférant celui d'El Djazaïr.
Au XVème siècle, l'apparition hostile de navires espagnols a amené les habitants de la cité à lier alliance avec les Ottomans empêchant ainsi l'occupation de la ville; les espagnols gardèrent toutefois en leur possession 'le Penon' situé sur un îlot rocheux contrôlant ainsi à leur avantage l'entrée du port, dont ils n'en furent chassés qu'en 1529. C'est de cette époque que date la première construction maritime qui fit d'El Djazaïr un véritable port. De fait, le Grand Amiral Kheire-edddine relia le 'Penon' à la ville au moyen d'une jetée et construisit un môle en prolongement de l'îlot de façon à constituer un abri pour les navires par gros temps; ce premier élément du port d'El Djazaïr ( ouvrages en blocs naturels qui composent une partie de la jetée actuelle connue sous le nom de son auteur et abritée efficacement du Nord par la darse de l'Amirauté), a été réalisé par 30.000 hommes et édifié en seulement trois(03) années.
En 1830, au moment de l'invasion coloniale française, le port offrait une superficie de 3 hectares 50 ares avec une passe de 130 mètres de large au Sud. Le début de la construction du bassin du vieux port remonte à 1830. Le bassin achevé, comprenait: la jetée Nord, l'actuelle grande jetée Kheir-Eddine, la jetée du Sud (dite du large); les rampes reliant les quais à la ville, deux formes de radoub, gare et voies ferrées furent achevées en 1865. La construction du bassin de l'Agha a été achevée en 1914.
De 1914 à 1940, construction du bassin Mustapha qui est séparé du bassin de l'Agha par le grand môle Bologhine et par une passe de 100m.
De 1950 à 1953 Construction de la gare maritime au môle El Djazaïr;
De 1961 à 1963, construction du môle Skikda;
En 1962, une nouvelle ère commence: riche de son histoire plusieurs fois millénaire, l'Algérie, s'ouvre de nouveau vers le Monde. Alger est redevenue capitale, de la nouvelle Algérie.
Le grand Alger en continuel développement abrite plus de trois millions d'habitants. Capitale économique, politique et intellectuelle, Alger est aussi un important centre industriel avec le premier port commercial du pays.
De 1987 à 1988 remblayage de la darse de Calvi et réalisation d'un appontement en duc d'Albe et de six rampes Ro/Ro;
De 1994 à 1998, construction du Terminal à conteneurs d'une superficie de 17,5 ha et d'une capacité de plus de 250.000 EVP.
Ville commerçante, Alger s'ouvre de nouveau sur le monde, avec un trafic de plus en plus important, son port est appelé dans les prochaines années à prendre une place de plus en plus prépondérante.
Source : https://www.portalger.com.dz/