Timbre n° 1926-3

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Caractéristiques

N° Y&T : 1926-3
Thème : Vue d'Alger
Représentant : Mosquée Sidi Abderrahamne
Prix Facial : 30 c.
Thématique
Architecture > Mosquées & Mausolées Consulter les timbres de cette thématique
Type Mosquée Sidi Abderrahamne Consulter les timbres de cette thématique
Ville > Alger Consulter les timbres de cette thématique





Un peu de lecture

Mosquée Sidi Abderrahamne
La mosquée Sidi Abderrahmane a été construite en 1696-1697. Fait rare en terre d’Islam, elle contient un tombeau, celui d’un saint homme, Abderrahmane Thaâlibi.
C’est dans la qoubbâ de la gracieuse mosquée à l’architecture maghrébine, que le saint patron d’Alger, Sidi Abderrahmane Etthaâlibi (de son vrai nom Ibn Zeïd Ibn Makhlouf Abderrahmane Et Thaâlibi – de la tribu des Thaâlba) fut inhumé en 1471.
Sa fièvre d’ascétisme, sa foi, sa culture et son savoir lui ont conservé dans l’hagiographie algérienne, une place de choix.
Dans le cimetière jouxtant la qoubbâ, fut inhumé aussi Sidi Ouali Dada, ce saint venu d’Orient et qui, selon la légende, il souleva les navires de Charles Quint, grâce à un coup de bâton dans les flots de la mer.
Dans ce sanctuaire, élevé extra-muros de l’ancienne médina vers la fin du XVIIe s., trônent aussi le tombeau à petite qoubbâ de Lala Aïcha (petite-fille de Sidi Abderrahmane), les tombes d’autres personnalités de haut rang de l’époque ottomane tels Khedeur Pacha (1605), Youcef Pacha (1687), Ali Khodja, avant-dernier dey d’Alger (1818), Ahmed Bey de Constantine (1848) ainsi que d’autres figures illustres comme Mohamed Ben Chenab (1929-1969), Abdelhalim Ben Smaya ou l’illustre miniaturiste enlumineur, Mohamed Racim (1896-1975). Soulignons que la medersa construite dans un style néo-mauresque en 1904 par l’administration coloniale jouxte le mausolée qui, initialement, était érigé, lui, intra-muros de la médina d’Alger.
L’architecture de cette mosquée intègre les deux styles byzantin et maghrébin, de façon harmonieuse et équilibrée. La mosquée Sidi Abderrahmane est très populaire, son état général est cependant désolant ; seule une restauration générale peut lui rendre son lustre d’antan.
Cet ensemble fut repris de nombreuses fois par les peintres orientalistes sur leurs subjectiles au regard de sa position géographique et du symbole qu’il représentait pour les notables d’Alger notamment lors des fêtes religieuses.