Fleurs
La rose est entrée depuis longtemps dans la préparation de solutions utilisées en phytothérapie. Plante particulièrement remarquable, chérie et objet de toutes les attentions, il était évident que les hommes aillent chercher des vertus qui transcendent son aspect ou son parfum.
Sa symbolique et les capacités expressives qu’on lui attribue n’ont, en définitive, d’égales que ses qualités phytopharmaceutiques.
La phytothérapie, qui était la médecine des époques passées, a largement exploré les propriétés médicinales de la rose. Ainsi, les pétales de roses, notamment de Rosa damascena, sont distillés par entraînement à la vapeur d’eau (en alambic) et l’extrait ainsi obtenu permet de fabriquer de l’huile essentielle de pétales de roses.
Ce produit a révélé un certain nombre de propriétés thérapeutiques ou cosmétiques. Alors qu’il a été longtemps utilisé comme antiseptique et antihémorragique (hémostatique), ses qualités astringentes et tonifiantes ont été également prouvées par la cosmétique.
Utilisable uniquement en usage externe, il permet d’apporter des soins cutanés, alors que, ajouté à une huile végétale, il est utilisé dans les massages de la colonne vertébrale pour atténuer les tensions nerveuses. Les infusions de pétales de roses sont conseillées pour faire cesser les troubles intestinaux. Une poudre faite avec les fruits du rosier broyés est laxative et diurétique.
Très riche en vitamine C, le fruit du rosier, appelé cynorrhodon, sert à faire des confitures. Il y a des siècles que les hommes ont décidé de faire des confitures goûteuses à partir des pétales de roses, particulièrement colorées et parfumées pour les grands événements et bien servies dans la haute société.